Le cabinet de consultation
Je reçois des patients dans mon cabinet de psychologue à Barcelone. Les traitements psychologiques s’adressent aux personnes qui viennent pour des malaises causés par des problèmes d’anxiété, d’angoisse, des problèmes relationnels, une faible estime de soi, des problèmes sexuels, une dépression, des processus de deuil, des phobies, des obsessions, etc. Toutes ces catégories sont encadrées dans une clinique du regard, avec des recettes sur la façon d’agir. Des recettes qui n’interrogent pas la personne sur sa place dans son histoire.
D’une perspective psychanalytique, nous proposons d’aborder les choses d’un autre point de vue, de l’écoute et d’une position qui tend à mettre en mots ce que l’on met dans le corps, dans l’esprit ou qui finit par nous déborder.
De nos jours, nous avons l’impression de vivre une vie trépidante. Tout est vertigineux et rapide. La culture de l’immédiateté, de l’éphémère et de l’image s’impose. Au milieu de ce chaos, l’angoisse émerge d’une société qui donne la priorité aux pouvoirs économiques plutôt qu’à l’être humain, déguisée en symptômes ou en malaise. Le chagrin, la solitude, l’indifférence, l’histoire personnelle, qui n’a pas toujours été heureuse, ne trouvent pas d’espace de réflexion. Lorsque l’angoisse émerge, elle est bloquée par des médicaments cherchant à faire taire le symptôme, à faire semblant qu’il n’existe pas ou comme s’il ne voulait pas dire quelque chose. Ainsi, on retrouve de nombreuses personnes qui se droguent légalement, faisant partie d’une pratique perverse qui ne fait que continuer à enrichir les grands capitaux (qui font partie de ce que certains appellent des «marchés»).
La santé publique est débordée et n’a pas le temps d’écouter le malaise des gens, il est plus facile de prescrire un antidépresseur que de s’arrêter et d’écouter. Seulement ça, écouter.
En présentiel… et online
À partir de la pandémie différentes activités ont été réalisées dans le format “online”. S’il est vrai qu’il y a l’avantage de ne pas se déplacer, nous avons vu qu’il y a des différences. Mais cela ne devrait pas se présenter comme un obstacle pour suivre un traitement. C’est pour cela qu’il a aussi la possibilité de proposer un traitement non présentiel.
Qui je suis
Vivant à Barcelone depuis 20 ans, je me consacre à la clinique en consultation privée et je participe à des activités et dans des institutions liées à la psychanalyse. Dans une perspective qui vise à ce qu’un sujet puisse, comme le disait Freud, aimer et travailler – mieux -, je propose un travail thérapeutique pour accompagner une personne afin qu’elle puisse changer de position face à son histoire, à sa souffrance. C’est peut-être le chemin qui mène quelqu’un à pouvoir assumer son propre désir.
Universidad de Buenos Aires
Diplômé en psychologie. Facultad de Psicología, Universidad de Buenos Aires.
Universitat Autònoma de Barcelona
Titre de psychologue homologué par l’Universitat Autònoma de Barcelona
Umbral, Red de Asistencia Psi
Professionel collaborateur de Umbral, Red de Asistencia psi. Membre de l’Equipe de Coordination. Coordinateur de Publications
Trauma, Estudios de Clínica Psicoanalítica
Membre du comité de rédaction de la Revista Trauma
Discurso Psicoanalítico
Membre co-fondateur de Discurso Psicoanalítico.
Actuellement Secrétaire du Bureau (Conseil d’Administration)
Numéro de registre au Colegio Oficial de Psicología de Cataluña : 16933.
Ancien collaborateur professionnel de Psicologia sense Fronteres Catalunya, Barcelone.
Traducteur assermenté en français, diplômé de l’École des traducteurs assermentés, Facultad de Derecho, Universidad de Buenos Aires, Argentine.
Ancien collaborateur dans la revue Arg express, Barcelone.
Ancien professeur de langue française, à la Facultad de Ciencias Sociales, Universidad de Buenos Aires, Argentine.
Ancien professeur de Traducción e Interpretación II y III à l’École des traducteurs Assermentés, Facultad de Derecho, Universidad de Buenos Aires, Argentine.
Ancien membre de la revue Zona Erógena, publiée à Buenos Aires, Argentine; dans les années 90
Fondation Européenne pour la Psychanalyse
Membre de la Fondation Européenne pour la Psychanalyse, créée en 1991 par Claude Dumézil, Charles Melman, Gérard Pommier et Moustapha Safouan. Il s’agit d’une association à but non lucratif dont l’objectif principal est de promouvoir des initiatives visant l’étude, l’approfondissement, l’interprétation et la diffusion des connaissances et l’étude du travail de Freud et Lacan.
Umbral, Réseau d’Assistance “psy”
Umbral se constitue comme un réseau d’assistance, avec des psychanalystes, des psychologues cliniciens, des psychiatres et des collaborateurs d’autres domaines pour travailler sur le malaise actuel aussi bien dans la culture que chez l’individu. Cela fait plus de dix ans que je fais partie de cette institution dans l’Équipe de Coordination et coordinateur de l’Équipe des publications.
Psychanalyse
Jacques Lacan, psychanalyste français, a dit dans son séminaire sur l’éthique de la psychanalyse “Avez-vous agi conformément au désir qui vous habite?” Nous pourrions interpréter cette phrase comme: “Êtes-vous la personne que vous voulez vraiment être?” Eh bien, c’est de cela qu’il s’agit, d’essayer d’être, dans la mesure du possible, vous-même. Sans avoir à répondre à ce que les autres attendent de vous.
Activité académique
Blog
Pour Freud, le nom était un trait unaire privilégié entre autres mais il n’a pas développé ce sujet, tandis que Lacan a mis l’accent, au début de son oeuvre, sur la forclusion du signifiant du Nom-du-père comme mécanisme des psychoses.Tout sujet reçoit dès sa naissance un prénom, mais il ne commence à l’assumer comme propre qu’avec l’identification spéculaire qui constitue son moi en fonction du désir de l’Autre, en un mouvement contemporain de la maîtrise des premiers mots. C’est le...
La psychanalyse est-elle une science ? Psychanalyste et psychologue cognitivo-comportemental. Les uns et les autres C'était le nom d'un film des années 80 qui racontait l'histoire de 4 familles et leurs destins après la Seconde Guerre mondiale. Il y a toujours eu des uns et des autres, Il a toujours existé ce besoin pour «nous» de nous distinguer d'«eux». Peut-être parce que nous pensons que «nous» sommes meilleurs qu'«eux» alors qu'en réalité je ne sais pas s'il est si important...
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